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PERFORMANCE ÉNERGÉTIQUE ET AUTRES CONSIDÉRATIONS IDENTITAIRES


Bulletin de diffusion février 2022



J’ai eu la chance il y a trois ans de faire un court stage sur les enveloppes innovantes à Cantercel, près de Montpellier. Un site expérimental d’où émergent divers bâtiments écologiques. Une telle immersion m’avait fait prendre conscience comment l’approche en enveloppe du bâtiment était diversifiée et passionnante.







Les professeurs à Cantercel misent depuis des décennies sur l'enveloppe contributive :

« Conférer à l’enveloppe des qualités permettant d’économiser l’énergie en s’opposant aux déperditions mais également en favorisant la captation. L’enveloppe doit posséder une capacité thermique, c’est-à-dire pouvoir emmagasiner la chaleur et la restituer. Le bâtiment n’est plus seulement un consommateur, mais un générateur »

Cantercel – Réflexions sur le bâtiment – cahier 2 – 2002



L'efficacité énergétique en 2022


Notre actuelle mise à niveau avec le nouveau Code de l’énergie appelle à améliorer incontestablement la performance de nos enveloppes. L’énoncé fonctionnel du document est clair : « […] Le but est de permettre au bâtiment de […] limiter les fuites d’air incontrôlées […] limiter les transferts thermiques incontrôlés […] limiter la demande de consommation d’énergie. » (CNEB 2015 modifié Québec, Division A, article 3.2.1.1.1)


Le Code nous propose un acte chirurgical sur un patient, sans égard, actuellement, à d’autres considérations physiques en lien avec la conception de l’enveloppe. Selon moi, ce code est une transition vers un autre lieu d’expérience qui nous attend, le Net-zéro énergie.


À travers mes petits projets de recherche et à partir de mon expérience à Cantercel, j’essaie de penser à une certaine globalité, une vision plus périphérique de la performance.



La boussole électorale


La boussole électorale, que plusieurs d’entre nous ont essayée (attention… le « vous » sur l’image ne représente pas « moi » 😄) nous positionne en termes d’identité et d’intérêt socio-économique. Elle nous propose l’un des quadrants.


Comme dans la boussole électorale, on pourrait tout autant positionner un projet, cette fois en termes de gain énergétique et d’empreinte carbone, l’idée étant ici de cibler les mesures les plus profitables dans nos actions à prendre.


Je n’invente probablement rien, mais l’exercice m’a permis de mieux comprendre comment l’intervention « efficacité énergétique » est globale et se déploie dès que germe une idée de projet.






Il s’agit maintenant de voir quelles mesures d’efficacité pourraient bien être intégrées à une telle analyse… À méditer pour au moins un mois !


Lisez mes infolettres à venir et suivez-moi sur LinkedIn et Facebook! Richard Trempe, arch. M.Sc.

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